Pour attaquer la rentrée comme il se doit, l’un de nos membres prénommé Bastouk nous avait concocté une sortie sur les petites routes du Westhoek, dans l’arrière-pays de la côte belge.

Le rendez-vous était fixé à Coxyde, face à la mer, au petit matin.

Ciel hésitant, plage déserte, mais déjà quelques ministes étaient présents. Certains avaient fait pas mal de route pour nous rejoindre, depuis la Belgique bien sûr, mais aussi depuis Paris, l’Alsace, et même la Suisse ou la Bretagne.

Quelques salutations plus tard, agrémentées des traditionnelles hésitations de rigueur sur le nombre de bises à faire, tout le monde était là, prêt au départ.

Au programme, des petites routes à travers champs, dans cette région entre France et Belgique.

Une région chargée d’histoire : En remontant l’Yser, peu avant Dixmude, nous voilà face aux souvenirs de la grande guerre. Une halte fût marquée au Boyau de la mort, vestige des tranchées du front de l’Yser, et de la folie des hommes. Comme pour nous réconforter, le roadbook nous a ensuite mené à la Tour de l’Yser, toute proche, sur laquelle est gravée dans les quatre langues des belligérants (néerlandais, français, anglais et allemand) « Plus jamais de guerre ».

Pour le repas de midi, l’estaminet « Au joyeux retour des Pécheurs », à Zuycoote, nous a accueilli, avec côte à l’os, jambonneau ou moules-frites et desserts plus que déraisonnables.

L’après-midi, un roadbook digestif, aux arrière-goûts de trop peu, nous a ramenés à Coxyde.

Bastouk, qui avait troqué sa MINI pour un vélo, nous avait en fait préparé un jeu de piste : Sept points marqués sur une carte, répartis dans la ville, devaient nous permettre de répondre aux questions posées. Comme on avait trouvé Bastouk assez drôle à vélo, celui-ci s’est dit que le jeu serait plus intéressant en cuistax. Privé de mon copilote habituel, me voilà contraint de faire équipe avec la meilleure paire de mollet du CNM. Il va falloir assurer. Le chrono lancé, tout le monde se précipite sur la digue, à la recherche du premier indice… Diantre, il n’y a pas de vitesses sur ces engins-là ! Les coups de pédales s’enchainent, les indices aussi, et les cuisses commencent à souffrir. Au détour d’un virage on retrouve la MINI de Bastouk, un nouvel indice ! La suite, c’est au panoramalaan que ça se passe. Pfff, qu’est-ce que ça grimpe… Surtout en cuistax. Heureusement que mon copilote assure. Tout le monde n’a pas cette chance, et beaucoup finissent à pieds, en maudissant Bastouk. Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faut ensuite redescendre. Sapristi, ça ne freine pratiquement pas ces engins là ! Au moins, ça a l‘air de tenir la route. On se souviendra longtemps d’une certaine épingle d’ailleurs. Les derniers indices récoltés, vite, vite, la boucle est bouclée. Nous étions premiers. Rapidement, les autres équipages nous rejoignent, et nous partageons nos plus belles cascades autour d’un verre. Arrive enfin le dernier équipage, qui se reconnaitra. Cependant, eux seuls avaient récolté tous les indices. Damned, c’est eux qui gagnent la plus grosse boîte de chocolats : Du belge en plus !      …Mais comme tout est bien qui finit bien, Baskouk avait prévu un petit sachet pour chacun.

Un resto nous attendait enfin, pour terminer la soirée ensemble, et réentendre quelques fois les meilleurs exploits de l’après-midi. On s’en souviendra de cette après-midi…   « Et dire qu’il y en a qui sont revenus le lendemain »


Meeting MINI: Le Westhoek ! from Ani on Vimeo.